La ventilation d’un sous-sol est une problématique souvent négligée, pourtant cruciale pour la santé des occupants et la pérennité du bâtiment. Ces espaces, souvent en contact direct avec le sol, sont particulièrement sensibles à l’humidité, aux remontées capillaires, et à la prolifération de moisissures, des facteurs qui dégradent la qualité de l’air. De plus, certains sous-sols peuvent être affectés par la présence de radon, un gaz radioactif naturel qui peut s’accumuler dans les espaces clos et mal ventilés, augmentant les risques pour la santé des occupants. Assurer une bonne ventilation du sous-sol est donc un enjeu majeur.

Une mauvaise ventilation dans un sous-sol peut avoir des conséquences directes sur la qualité de l’air intérieur de toute la maison. L’air vicié, chargé d’humidité, de spores de moisissures et potentiellement de radon, peut remonter vers les étages supérieurs, affectant la santé des habitants et contribuant à la dégradation des matériaux de construction. Le développement de moisissures peut causer des allergies et des problèmes respiratoires. Il est donc essentiel d’opter pour une solution de ventilation adaptée, efficace et pérenne, garantissant un air sain et un espace habitable confortable.

La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) se présente comme la solution de choix pour assurer une ventilation efficace et maîtrisée des sous-sols. Contrairement à l’aération naturelle, qui dépend des conditions climatiques extérieures et peut être insuffisante en période de forte humidité, la VMC garantit un renouvellement constant de l’air, quel que soit le temps qu’il fait. De plus, elle permet de contrôler le débit d’air et d’adapter la ventilation aux besoins réels du sous-sol, optimisant ainsi la consommation énergétique et assurant un air sain. La VMC est un investissement durable pour la santé et le bien-être.

Diagnostic : identifier les besoins de ventilation de votre Sous-Sol et prévenir le dépannage VMC

Avant de choisir et d’installer une VMC dans votre sous-sol, il est indispensable de réaliser un diagnostic précis de vos besoins en ventilation. Cette étape cruciale permettra de déterminer le type de VMC le plus adapté à votre situation, de dimensionner correctement le système pour garantir une efficacité optimale, et d’anticiper les éventuels besoins de dépannage VMC. Un sous-sol utilisé comme salle de jeux, par exemple, aura des besoins différents d’un sous-sol servant uniquement de cave, en termes de renouvellement d’air et de contrôle de l’humidité.

L’évaluation du niveau d’humidité est un premier pas important. Un taux d’humidité relative supérieur à 60% est généralement considéré comme trop élevé et peut favoriser le développement de moisissures et d’autres problèmes liés à l’humidité. L’utilisation d’un hygromètre permet de mesurer précisément ce taux. Il est conseillé d’effectuer plusieurs mesures à différents endroits du sous-sol et à différents moments de la journée pour obtenir une vision globale de la situation et identifier les zones les plus critiques. Une analyse précise des données est cruciale.

Évaluer le niveau d’humidité

  • Utilisez un hygromètre pour mesurer le taux d’humidité relative. Un hygromètre digital précis coûte environ 20-30€.
  • Recherchez des signes visuels d’humidité tels que la condensation sur les murs, les fenêtres, ou les canalisations.
  • Inspectez attentivement les murs et le sol à la recherche de traces de moisissures ou d’efflorescences. La présence de moisissures peut indiquer un taux d’humidité trop élevé.
  • Vérifiez la présence d’odeurs de moisi, qui peuvent indiquer un problème d’humidité caché et nécessitent une investigation plus approfondie.

Identifier les sources potentielles de pollution de l’air

Il est également essentiel d’identifier les sources potentielles de pollution de l’air dans votre sous-sol. La présence de matériaux de construction anciens, tels que l’amiante ou le plomb, peut poser des risques pour la santé. Le stockage de produits chimiques, tels que des peintures, des solvants, ou des produits d’entretien, peut également contribuer à la pollution de l’air intérieur. L’utilisation du sous-sol comme buanderie peut générer une humidité excessive et des émanations de lessive, affectant la qualité de l’air. Une ventilation adéquate est alors primordiale.

Un « test de l’odeur » peut être un outil simple et efficace pour identifier les problèmes potentiels. Une odeur de moisi peut indiquer la présence de moisissures, tandis qu’une odeur de pourriture peut signaler un problème d’infiltration d’eau. Une odeur de gaz doit être prise très au sérieux et nécessiter une intervention professionnelle immédiate, car elle peut être dangereuse pour la santé. Soyez attentif à toute odeur inhabituelle dans votre sous-sol, et agissez en conséquence. Si vous detectez une odeur de gaz, contactez immédiatement le 112.

Analyser l’utilisation du sous-sol

La fréquence d’utilisation du sous-sol influe directement sur les besoins en ventilation. Un sous-sol peu utilisé, servant principalement de cave, nécessitera une ventilation minimale pour éviter l’accumulation d’humidité et de moisissures. En revanche, un sous-sol aménagé en pièce de vie, comme une salle de jeux ou une chambre, nécessitera une ventilation plus importante pour assurer un air sain et confortable pour les occupants. Il faut tenir compte de l’occupation et de l’usage de la pièce pour une ventilation adéquate, garantissant le bien-être des habitants.

  • Déterminez la fréquence d’utilisation du sous-sol. Un sous-sol utilisé quotidiennement nécessitera une VMC plus performante.
  • Identifiez les types d’activités pratiquées dans le sous-sol. Des activités générant de l’humidité, comme le bricolage ou le séchage du linge, nécessitent une ventilation accrue.
  • Évaluez le nombre de personnes qui utilisent régulièrement le sous-sol. Un sous-sol fréquenté par plusieurs personnes nécessitera un débit d’air plus important.

Vérifier l’étanchéité du sous-sol

Une bonne étanchéité du sous-sol est essentielle pour optimiser l’efficacité de la VMC. Les points d’entrée d’air parasites, tels que les fissures, les joints défectueux, ou les passages de câbles, peuvent perturber le flux d’air et réduire l’efficacité de la ventilation. Il est donc important de colmater ces fuites d’air avant d’installer la VMC. Il faut boucher les trous et colmater les fissures pour une meilleure performance de la VMC, évitant ainsi les pertes d’énergie et les problèmes d’humidité.

L’utilisation de mastic d’étanchéité ou de mousse expansive permet de combler facilement les petites fissures et les joints défectueux. Les passages de câbles peuvent être étanchéifiés avec des manchons d’étanchéité spécialement conçus à cet effet. Une inspection minutieuse permet de repérer les failles et d’agir en conséquence, garantissant une isolation optimale et une ventilation efficace. Un calfeutrage soigné est indispensable.

Les différents types de VMC adaptés au Sous-Sol pour une ventilation efficace

Le choix du type de VMC le plus adapté à votre sous-sol dépendra de plusieurs facteurs, notamment de la taille du sous-sol, de son utilisation, de son niveau d’humidité, et de votre budget. Il existe principalement quatre types de VMC: la VMC simple flux, la VMC double flux, la VMC par insufflation (VMI) et la VMC Hybride. Chacune de ces solutions présente des avantages et des inconvénients qu’il convient d’examiner attentivement pour garantir une ventilation efficace. Les besoins de chacun diffèrent, il faut évaluer chaque cas pour choisir la meilleure solution, assurant ainsi un air sain et un espace confortable.

La VMC simple flux est la solution la plus simple et la moins coûteuse. Elle consiste à extraire l’air vicié du sous-sol et à le rejeter à l’extérieur, tout en faisant entrer de l’air neuf par des entrées d’air situées dans les pièces de vie. Il existe deux types de VMC simple flux : la VMC autoréglable et la VMC hygroréglable. Le choix entre ces deux options dépendra de votre budget et de vos exigences en matière d’efficacité énergétique, mais aussi de la configuration de votre sous-sol. Une VMC simple flux bien installée peut améliorer considérablement la qualité de l’air.

VMC simple flux : avantages et inconvénients pour un Sous-Sol et le dépannage courant

La VMC simple flux autoréglable offre une simplicité d’installation et un coût abordable, mais son efficacité est limitée. Elle extrait l’air à un débit constant, quel que soit le niveau d’humidité du sous-sol, ce qui peut entraîner une sur-ventilation en période sèche et une sous-ventilation en période humide. En revanche, la VMC simple flux hygroréglable adapte le débit d’air en fonction de l’humidité, ce qui la rend plus efficace pour les sous-sols, mais son coût initial est plus élevé. Le dépannage courant concerne souvent le remplacement des filtres et le nettoyage des bouches d’extraction.

Le placement stratégique des bouches d’extraction est crucial pour optimiser l’efficacité de la VMC simple flux. Il est recommandé de les installer dans les zones les plus humides et polluées du sous-sol, telles que la buanderie, la salle de bain, ou le local de stockage. Les prises d’air neuf doivent être situées dans des endroits appropriés, éloignés des sources de pollution et des zones bruyantes, pour garantir un air sain. Il faut bien penser l’emplacement pour éviter les problèmes d’odeurs ou de poussière.

  • La VMC Simple Flux autoréglable offre une simplicité et un coût d’environ 200€, mais son efficacité reste limitée, car elle ne s’adapte pas aux variations d’humidité.
  • La VMC Simple Flux hygroréglable adapte le débit d’air en fonction de l’humidité pour un prix d’environ 400€, mais son efficacité s’en trouve améliorée, garantissant une meilleure ventilation.
  • Les bouches d’extraction doivent être installées dans les zones humides (buanderie, salle de bain, local de stockage) pour une extraction optimale de l’humidité.
  • Le principal problème de dépannage rencontré sur ces VMC est un bruit excessif dû à un déséquilibre du flux d’air, souvent résolu par un nettoyage des gaines et des bouches.

VMC double flux : une solution performante mais plus complexe et le dépannage possible

La VMC double flux est une solution plus performante que la VMC simple flux, mais elle est également plus complexe et plus coûteuse à installer, avec un prix avoisinant les 2000€. Elle permet de récupérer la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air neuf, ce qui réduit les pertes de chaleur et permet de réaliser des économies d’énergie, estimées à environ 15-20% sur la facture de chauffage. De plus, elle filtre l’air neuf, ce qui améliore la qualité de l’air intérieur et réduit l’apport de pollens et de poussières. Le coût initial élevé est compensé par les économies d’énergie à long terme.

L’adaptation de la VMC double flux aux contraintes du sous-sol peut être un défi. Il est important de choisir des gaines adaptées aux espaces réduits et de les isoler correctement pour éviter les pertes de chaleur et la condensation. L’installation de l’unité centrale nécessite également un espace suffisant et une bonne accessibilité pour la maintenance et le dépannage. Un plan d’installation précis est indispensable.

Voici des exemples de schémas d’installation de VMC Double Flux, spécifiquement pour des caves voûtées ou des sous-sols enterrés : il faut considérer l’installation des gaines dans les recoins, l’unité centrale dans un espace accessible et sec, et optimiser l’isolation pour éviter la condensation. Il faut également prévoir un accès facile pour le changement des filtres, une opération à réaliser tous les 6 mois pour une efficacité optimale. Ces exemples aident à visualiser une installation complexe mais performante, garantissant un air sain et des économies d’énergie.

VMC par insufflation (VMI) : une alternative intéressante et son dépannage

La VMC par insufflation (VMI) est une alternative intéressante aux VMC simple flux et double flux. Elle consiste à introduire de l’air neuf filtré dans le sous-sol, créant une légère surpression qui repousse l’air vicié vers l’extérieur. La VMI est simple à installer, efficace contre l’humidité, et peut réchauffer l’air insufflé en hiver grâce à une résistance électrique intégrée. Un système VMI coûte entre 500 et 1500€, installation comprise, ce qui en fait une option attractive pour les budgets limités.

La VMI peut augmenter les déperditions thermiques si le sous-sol est mal isolé. Elle nécessite également une bonne étanchéité à l’air pour fonctionner efficacement. Cependant, son efficacité en matière de ventilation et sa simplicité d’installation en font une solution attrayante pour de nombreux propriétaires. Le dépannage se limite souvent au remplacement du filtre et à la vérification du bon fonctionnement de la résistance électrique. La VMI est une solution simple et efficace.

Comparons le prix d’installation et le coût de fonctionnement annuel des trois types de VMC pour un sous-sol de 50m². La VMC simple flux hygroréglable coûte environ 500€ à l’installation et 50€ par an en électricité. La VMC double flux coûte environ 2500€ à l’installation et 30€ par an en électricité (grâce à la récupération de chaleur). La VMI coûte environ 1000€ à l’installation et 70€ par an en électricité. Ces chiffres peuvent varier en fonction des modèles et des installateurs. Il est important de comparer les coûts à long terme.

VMC hybride : un compromis efficace ?

La VMC Hybride combine différents types de VMC pour optimiser la ventilation selon les besoins et le climat. Par exemple, une VMC Simple Flux hygroréglable, coûtant dans les 600€, peut être combinée à une ventilation ponctuelle pour l’humidité extrême. Elle offre donc une modularité et un contrôle précis de la ventilation, adaptant le débit d’air aux conditions réelles du sous-sol. C’est une solution intéressante pour les sous-sols présentant des variations importantes d’humidité.

L’intérêt de combiner les types de VMC réside dans l’adaptation aux besoins. La partie hygroréglable va gérer le quotidien, tandis que la ventilation ponctuelle interviendra lors de pics d’humidité comme après une lessive ou en période de fortes pluies. Il faudra bien penser l’installation pour une bonne complémentarité du système, garantissant une ventilation optimale en toutes circonstances. Un système hybride bien conçu est performant.

Installation et maintenance : conseils pratiques pour une ventilation efficace et prévenir le dépannage VMC

L’installation et la maintenance d’une VMC sont des étapes essentielles pour garantir son bon fonctionnement et sa pérennité. Une installation correcte permettra d’optimiser l’efficacité de la ventilation et d’éviter les problèmes de bruit ou de condensation. Une maintenance régulière permettra de prolonger la durée de vie de la VMC et de maintenir une bonne qualité de l’air intérieur. Un entretien régulier permet d’éviter les pannes et les dépannages coûteux. Il faut donc préparer, installer, puis entretenir le système.

Le choix de l’emplacement de l’unité centrale est un élément important à prendre en compte lors de la préparation de l’installation. L’unité centrale doit être accessible pour faciliter la maintenance, et son niveau sonore doit être pris en compte pour éviter les nuisances sonores. Il est également important de planifier le réseau de gaines pour minimiser les pertes de charge et optimiser le flux d’air. Une planification rigoureuse est la clé d’une installation réussie.

Préparation de l’installation

  • Choix de l’emplacement de l’unité centrale (accessibilité, niveau sonore). Il est conseillé de choisir un endroit isolé et facile d’accès.
  • Planification du réseau de gaines (minimisation des pertes de charge, optimisation du flux d’air). Un tracé optimisé permet d’améliorer l’efficacité de la VMC.
  • Préparation des percements et des supports. Des percements précis et des supports solides garantissent une installation durable.

Étapes de l’installation

L’installation de la VMC comprend plusieurs étapes : l’installation de l’unité centrale, la pose des gaines et des bouches d’extraction et d’insufflation, le raccordement électrique, et le réglage des débits d’air. Il est important de suivre scrupuleusement les instructions du fabricant et de respecter les normes de sécurité électrique, pour éviter les accidents et garantir un fonctionnement optimal. Une installation conforme aux normes est essentielle.

Après l’installation, il est essentiel de vérifier le bon fonctionnement de la VMC et de procéder au réglage des débits d’air. Un débit d’air trop faible peut entraîner une mauvaise ventilation, tandis qu’un débit d’air trop élevé peut entraîner des pertes de chaleur. Il est donc important de trouver le juste équilibre pour optimiser l’efficacité énergétique de la VMC, tout en assurant un air sain. Un réglage précis est indispensable pour un confort optimal.

Maintenance régulière

La maintenance régulière de la VMC est indispensable pour garantir son bon fonctionnement et sa pérennité. Elle comprend le nettoyage des bouches d’extraction et d’insufflation, le remplacement des filtres (pour VMC Double Flux et VMI), la vérification de l’état des gaines, et le contrôle du fonctionnement de l’unité centrale. Il est recommandé d’effectuer cette maintenance au moins une fois par an, voire plus fréquemment si le sous-sol est particulièrement exposé à la poussière ou à l’humidité. Un bon entretien allonge la vie de la machine et garde l’air sain.

Voici une check-list de maintenance VMC pour sous-sol, avec une fréquence recommandée : Nettoyage des bouches d’extraction et d’insufflation (tous les 6 mois), remplacement des filtres (tous les ans), vérification de l’état des gaines (tous les ans), contrôle du fonctionnement de l’unité centrale (tous les ans). Il est conseillé de noter ces opérations dans un carnet d’entretien pour ne rien oublier.

Dépannage VMC: identifier et résoudre les problèmes courants

Les problèmes courants rencontrés avec les VMC comprennent le bruit excessif, le débit d’air insuffisant, et la condensation excessive. Le bruit excessif peut être dû à un mauvais équilibrage des débits d’air ou à un problème de vibrations. Le débit d’air insuffisant peut être dû à un encrassement des filtres ou à un problème de gaines bouchées. La condensation excessive peut être due à une mauvaise isolation des gaines ou à un problème d’étanchéité. Ces problèmes peuvent affecter l’efficacité de la ventilation.

Dans la plupart des cas, ces problèmes peuvent être résolus facilement en suivant les instructions du fabricant ou en faisant appel à un professionnel. Il est important de ne pas négliger ces problèmes, car ils peuvent affecter l’efficacité de la VMC et la qualité de l’air intérieur. Un entretien régulier permet d’éviter ces problèmes, et un diagnostic rapide permet de les résoudre efficacement. Si vous n’êtes pas à l’aise avec le dépannage électrique, faites appel à un professionnel.

Optimisation et amélioration de la ventilation du Sous-Sol pour un air sain

Pour optimiser la ventilation de votre sous-sol, il est possible de coupler la VMC à d’autres solutions, telles que l’isolation des murs et du sol, le drainage périphérique, et le traitement des murs contre l’humidité. Ces solutions permettent de réduire les infiltrations d’humidité et les pertes de chaleur, ce qui améliore l’efficacité de la VMC et contribue à un meilleur confort thermique. Combiner plusieurs solutions est la meilleure option pour un résultat optimal. Une approche globale est la plus efficace.

L’utilisation d’accessoires complémentaires, tels que des sondes d’humidité et des bouches d’extraction intelligentes, permet également d’améliorer la ventilation du sous-sol. Les sondes d’humidité permettent de contrôler l’hygrométrie en temps réel et d’ajuster les débits d’air de la VMC en conséquence. Les bouches d’extraction intelligentes s’ouvrent et se ferment en fonction de la présence de personnes ou de l’activité, ce qui permet d’économiser de l’énergie et d’adapter la ventilation aux besoins réels. Un investissement dans ces accessoires peut être rentable à long terme.

Coupler la VMC à d’autres solutions

L’isolation des murs et du sol permet de réduire les infiltrations d’humidité et les pertes de chaleur. Le drainage périphérique permet d’évacuer l’eau de pluie loin des fondations, évitant ainsi les remontées capillaires. Le traitement des murs contre l’humidité, tel que le cuvelage ou l’injection de résine, permet de bloquer les remontées capillaires et de protéger les murs. Ces actions améliorent la qualité de l’air et le confort, en créant un environnement sain et sec.

  • Isolation des murs et du sol (réduction des infiltrations d’humidité et des pertes de chaleur). Coût variable selon l’isolation, mais comptez entre 50 et 150€ le m². Un investissement qui peut être rapidement amorti grâce aux économies d’énergie.
  • Drainage périphérique (évacuation de l’eau de pluie loin des fondations). Une opération qui peut couter 100€ par mètre linéaire, mais qui prévient les problèmes d’humidité à long terme.
  • Traitement des murs contre l’humidité (cuvelage, injection de résine). L’injection est à partir de 50€ par mètre linéaire, et permet de bloquer efficacement les remontées capillaires.
  • L’installation d’un déshumidificateur d’air peut aussi être une solution temporaire pour réduire l’humidité. Un bon déshumidificateur coûte environ 200-300€.

Utiliser des accessoires complémentaires

Les sondes d’humidité permettent de contrôler l’hygrométrie en temps réel et d’ajuster les débits d’air de la VMC en conséquence. Les bouches d’extraction intelligentes s’ouvrent et se ferment en fonction de la présence de personnes ou de l’activité, ce qui permet d’optimiser la ventilation et d’économiser de l’énergie. L’investissement en vaut la chandelle pour un contrôle plus précis, garantissant un air sain et un confort optimal.

Prenons l’exemple d’un sous-sol aménagé en salle de jeux. L’installation d’une VMC double flux, combinée à une isolation performante des murs et du sol, a permis de réduire le taux d’humidité de 70% à 50% et de maintenir une température constante de 20°C, même en hiver. De plus, le drainage périphérique a permis d’évacuer l’eau de pluie loin des fondations, évitant ainsi les infiltrations d’eau et les problèmes de moisissures. Les gains sont réels, et le confort est considérablement amélioré. Le coût total de ces travaux s’est élevé à environ 5000€, mais il est amorti à long terme grâce aux économies d’énergie et à la préservation du bâtiment.

Automatisation et domotique

L’intégration de la VMC à un système de domotique permet un contrôle centralisé et personnalisé. La programmation des débits d’air en fonction des heures de la journée et de l’occupation du sous-sol permet d’économiser de l’énergie. Les alertes en cas de problème (humidité excessive, filtre encrassé) permettent d’intervenir rapidement pour éviter les dégradations. C’est une option intéressante pour les logements connectés, offrant un contrôle précis et une gestion optimisée de la ventilation.

Solutions spécifiques pour le radon

Si le radon est un problème dans votre région, il est important de mettre en place des solutions spécifiques en complément de la VMC. Ces solutions peuvent inclure l’installation de radon traps, qui sont des systèmes de ventilation souterrains qui captent le radon avant qu’il ne pénètre dans le bâtiment, et l’étanchéification des fissures et des joints dans les murs et le sol. L’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) propose des aides financières pour la mise en place de solutions de lutte contre le radon. Il faut se renseigner auprès des autorités compétentes pour connaître les risques et les solutions adaptées à votre situation.

Réglementation et aides financières pour une ventilation efficace du Sous-Sol

La ventilation des sous-sols est soumise à des normes et réglementations spécifiques, notamment en ce qui concerne la qualité de l’air intérieur et la prévention des risques sanitaires. Il est important de se conformer à ces normes pour garantir la sécurité des occupants et la pérennité du bâtiment. De plus, des aides financières peuvent être disponibles pour l’installation d’une VMC performante, réduisant ainsi le coût de l’investissement. Les règles à suivre sont importantes, et les aides financières peuvent faciliter l’accès à une ventilation efficace.

Les normes pertinentes incluent le DTU 68.3 (Ventilation mécanique – Règles de conception et de dimensionnement), qui définit les exigences en matière de ventilation des bâtiments, et la RT2012 (Réglementation Thermique 2012), qui fixe des objectifs de performance énergétique pour les bâtiments neufs. La RT2020, plus récente, renforce encore ces exigences. En outre, certaines communes peuvent avoir des réglementations spécifiques en matière de ventilation des sous-sols. Se renseigner auprès de votre mairie est une priorité, pour connaître les règles applicables à votre situation.

Normes et réglementations concernant la ventilation des sous-sols

  • DTU 68.3 (Ventilation mécanique – Règles de conception et de dimensionnement). Cette norme définit les exigences techniques pour la ventilation des bâtiments.
  • RT2012 (Réglementation Thermique 2012) et RT2020. Ces réglementations fixent des objectifs de performance énergétique pour les bâtiments neufs et rénovés.
  • Les réglementations locales peuvent imposer des exigences supplémentaires en matière de ventilation des sous-sols. Il est important de se renseigner auprès de votre mairie.

Aides financières disponibles pour l’installation d’une VMC performante

Plusieurs aides financières peuvent être disponibles pour l’installation d’une VMC performante, notamment MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), et les aides des collectivités locales. Les critères d’éligibilité et les démarches à suivre pour obtenir ces aides varient en fonction des dispositifs. Il est conseillé de se renseigner auprès des organismes compétents pour connaître les aides disponibles et les conditions d’attribution. Ces aides peuvent considérablement réduire le coût de l’installation d’une VMC. L’ANAH, par exemple, propose MaPrimeRénov’ pour les travaux de rénovation énergétique.

MaPrimeRénov’ est une aide financière versée par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs pour la réalisation de travaux d’amélioration énergétique. Le montant de l’aide dépend des revenus du foyer et du type de travaux réalisés, et peut atteindre plusieurs milliers d’euros. Les CEE sont des aides financières versées par les fournisseurs d’énergie aux particuliers et aux entreprises pour la réalisation de travaux d’économies d’énergie. Le montant des CEE varie en fonction des travaux réalisés et des économies d’énergie générées. Se renseigner auprès des fournisseurs d’énergie est important pour bénéficier de ces aides. Les montants peuvent varier, il est donc important de se tenir informé.